Selembao/Kinshasa, la population du quartier Camping vit dans une psychose indescriptible
Dans ce coin de la capitale de la République démocratique du Congo on ne passe pas une semaine entière sans qu’il y ait mort d’hommes, des cas de vol en main armée signalés ici et là, alors qu’il y a 3 postes de police qui quadrille cette cité, en plus de cela la maison communale se trouve à moins de 500 mètres.
Depuis quelques jours, les hommes en uniforme non autrement identifiés créent une psychose à Camping. Camping est l’une des cités que compte la commune urbaine de Selembao. Dans leur passage d’une rue à une autre sans obstacle des malfrats ont tué une personne et extorqué des biens de paisibles citoyens, la nuit du samedi 8 juin au dimanche 9 juin 2024.
Un agent de service de sécurité sans armes, habitant le quartier qui assistait à une scène depuis une brèche de sa maison lors que ces malfrats opéraient, a renseigné que les bandits opéraient avec des calibres à porter de leurs mains. « Je ne pouvais rien faire parce que ces gens avaient encerclé nos maisons, si bien qu’ils ont opéré jusqu’au petit matin. Bien que je sois connu comme militaire, je ne pouvais rien faire parce qu’on ne porte plus d’armes. Si j’en avais une, je pouvais sauver la population de mon coin ».
De ce fait, ces derniers temps les jeunes, les vieillards, bref toute la couche de la population continuent d’exprimer leur ras-le-bol aux nouvelles autorités politico-administratives à tous les niveaux, en organisant de marche de protestation contre ce fléau. Ils dénoncent la situation qui prévaut dans leur cité.
Par ailleurs, il faut souligner aussi que la cité Camping n’a jamais connu la recrudescence de bandits de rue, appelés autrement « Kuluna ». Cependant, ces derniers viennent s’ajouter sur la liste de ceux qui créent la désolation de la population de Camping.
Que les autorités politico-administratives provinciales sont censées d’y mettre fin.
Jean Bernard MUSAMU