Congo Rainforest Fund et l’Institut congolais pour la conservation de la nature (Iccn) se sont mis d’accord pour développer des approches participatives au sein des communautés vivant dans et autour des aires protégées de la République démocratique du Congo. L’idée derrière ces interventions serait de savoir comment impliquer ces communautés dans des projets de gouvernance forestière durable. La signature du partenariat entre cette organisation internationale et l’Iccn vise marquer une adéquation des activités d’amélioration des pratiques et des conditions de vie des communautés, leurs besoins et les réalités du contexte local. Cette nouvelle a été révélée au sortir d’une audience dans les installations de l’Iccn, ce lundi 05 juin à Kinshasa.
« Nous allons établir des comités au milieu de différentes communautés. Ceci nous permettra de comprendre les besoins sur terrain. Nous sommes prêts à investir dans le domaine de l’éducation et de la santé, de l’agriculture durable etc. nous avons jugé qu’il était important de comprendre ce dont la communauté a besoin pour les initier et les pousser à s’engager dans les activités que nous voulons mener », a déclaré Robert Kain, cofondateur du Congo Rainforest Fund.
L’autre phase de ce programme consistera en l’implémentation des actions de sensibilisation des communautés locales sur le bien-fondé de lutter contre la destruction de la biodiversité, l’amélioration de sa prévention et la lutte contre la déforestation. Le programme aidera également à promouvoir le tourisme et créer de nouveaux programmes éducatifs au sein des communautés.
Les approches participatives constituent un ensemble d’outils permettant l’association active et responsable des populations locales et des communautés. Cette démarche est une voie jugée indispensable par cette structure américaine, pour permettre aux communautés de jouer le rôle d’acteurs principaux, capables et légitimes de faire les choix dans la phase d’exécution de ce programme.
« Le peuple congolais pourrait attendre de la structure un soutien important avec des nouvelles méthodes pour soutenir les communautés locales et riveraines vivantes autour des aires protégées de la RDC. Nous savons que la RDC est un pays-solution. Mais, ces solutions ne peuvent être durables que lorsqu’elles tiennent compte des communautés locales qui constituent les premiers conservateurs de la biodiversité », a rassuré Honoré Malingane Ntabiruba, directeur provincial de l’ICCN au Nord-Kivu.
Le directeur général de l’ICCN, M. Ngangay et Robert Kain, le cofondateur du Congo Rainforest Fund prévoient de mettre en place une gestion et une préservation des gorilles de Grauer dans la forêt nationale d’Itombwe, où il n’existe pas encore de partenariat en appui aux efforts actionnés par l’ICCN.
« Progressivement nous pensons que peut-être dans cinq ans nous aurons des bons résultats grâce à l’implication de tous. Nous envisageons que quelques projets seront déjà établis et les communautés locales auront déjà tiré profit de ces activités. Bien que la démarche prendra un peu de temps», a renseigné le philanthrope Robert Kain.
Signalons que pour souligner l’importance de la conservation de la biodiversité, spécifiquement de la forêt tropicale, les deux personnalités attendent conjuguer des efforts pour mettre en place un nouveau centre d’accueil. Ce sanctuaire sera l’un des principaux foyers du gorille de Grauer dans le parc national de Kahuzi-Biega.
Albert MUANDA
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