Jour pour jour, année après année les autorités provinciales de la capitale de la République démocratique du Congo ont toujours eu du mal à débarrasser Kinshasa des sachets, des immondices, des nuisances sonores, et tout ce qui va avec.
Les tas d’immondices perceptibles sur les rues, les avenues, les grandes artères de la Ville province de Kinshasa auxquels nous assistons ce dernier temps et aussi l’absence des services d’hygiène, le manque d’une coordination innovante de la gestion des déchets exacerbent l’insalubrité dans nos milieux. Au point où nous en sommes, l’urgence et la nécessité d’un changement presque radical dans le comportement de Kinoises et Kinois sont impératives. Parce que personne d’autre ne pourra à notre entendement, prendre notre place pour assainir notre environnement naturel et/ou nos milieux de vie respectifs. Tous sans exception, nous sommes concernés car les taux des affections respiratoires augment de plus en plus, alertent les personnes médicales aussi bien les experts sur l’environnement.
Certes, l’insalubrité qui a élit domicile depuis les années 90, devient sans conteste une vraie recette que les Kinois du moins ceux qui en détestent ont du mal à consommer. Il s’agit là d’une démonstration d’une megestion criante des autorités provinciales sensées de trouver des solutions idoines en vue de booter dehors les immondices.
Eu égard à ce qui précède, nous préconisons comme nous l’avons toujours écrit sur nos pages de votre journal, qu’il faut procéder aux des sanctions si nous voudrions que Kinshasa revête sa nouvelle robe. Sanction ici, voudrait simplement dire l’application sans faille des textes et lois sur l’hygiène et l’environnement. Ce qui pour nous pourrait permettre aux Kinoises et Kinois à ne plus consommer la recette impropre dont on nous propose au jour le jour.
Jean Bernard MUSAMU