Accueil Changement Climatique Intégration de l’adaptation au changement climatique dans les politiques, stratégies et planification de développement des infrastructures en RD Congo(suite 2)

Intégration de l’adaptation au changement climatique dans les politiques, stratégies et planification de développement des infrastructures en RD Congo(suite 2)

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Comme annoncé dans les deux dernières éditions précédentes de ce journal, pour faire l’intégration de l’adaptation au changement climatique, les planificateurs peuvent poursuivre de la manière suivante :

  • Facteurs de succès et recommandations 
  • Fonder une compréhension commune pour augmenter l’efficacité et l’efficience ainsi que la durabilité des plans de développement en renforçant leur résistance au changement climatique.
  • Identifier les parties prenantes appropriées en raison de leur rôle primordial dans la conduite de l’initiative de développement qui sera soumise à l’intégration de l’adaptation au changement climatique.
  • Impliquer les parties prenantes adéquates au moment appropriécar il n’est pas nécessaire que toutes les parties qui ont été choisies participent à chaqueétape du processus.
  • Traiter les informations sur le changement climatique de manière appropriéenotamment des bases de données sur le climat, des évaluations sur l’impact ou sur la vulnérabilité,des connaissances locales sur le changement climatique, etc.
  • Trouver un bon point d’entrée car l’intégration de l’adaptation au changement climatique ne doit pas être appliqué à n’importe quel moment. Dans le meilleur des cas, elle intervient pendant la conception initiale et la planification des mesures ou pendant la réorientation et la mise à jour de la phase de planification. Les plans en cours d’implémentation sont difficiles à adapter pour inclure la thématique du changement climatique au dernier moment.
  • Allouer des délais raisonnables et des fondsappropriéstenant compte de : (1) la conceptualisationdu processus, (2) l’application de l’approcheen 4 étapes et (3) l’évaluation de l’applicationqui doit également comprendre un contrôlede qualité continu (suivi et évaluation).
  • Intégrer l’approche dans les procédures desuivi et d’évaluationparce qu’elle n’est pas une activité isolée, elle doit être intégrée dans tous les processus de planification,d’implémentation et d’évaluation.

Conclusion

Les décideurs en charge de l’adaptation commencent souvent parposer la question suivante : « Que va devenir le climat ? ». Laclimatologie est maintenant capable de produire des informationssur les conditions et sur les risques climatiques auxquels nous seronsprobablement confrontés dans les décennies à venir. Leproblème est de savoir utiliser correctement ces informations surle changement climatique à long terme. Les décideurs doiventêtre capables de comprendre les limites des projections climatiquesavant de les intégrer aux processus d’adaptation.Une des plus grandes difficultés réside dans le degré d’incertitudedes projections climatiques qui dépend de l’échelle utilisée pourl’analyse.

Quiconque travaille dans le secteur de l’élaboration des stratégiessait qu’il existe toujours un risque de produire des tigres de papieret des listes d’activités inutiles qui ne se concrétiseront jamais.Le même principe s’applique malheureusement aux stratégiesd’adaptation qui s’efforcent de définir de quelle manière les pays,les régions ou autres entités peuvent lutter contre le changementclimatique et contre ses impacts.

Pour éviterles erreursd’adaptation etgarantir undéveloppementprogressif,il faut intégrer lechangementclimatique à tousles choix faits enmatière dedéveloppement. »

Il est à noter pour conclure qu’en améliorantl’efficacité del’approvisionnementen eau et del’assainissement et en développant lescapacités de stockage, on s’adapte au changementclimatique. »

Maurice Matanda

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