Depuis ce mardi 22 avril 2025 à Brazzaville en République du Congo, les journalistes spécialistes sur les questions environnementales ainsi que quelques experts en communication institutionnelle de l’Afrique centrale prennent part à la 1ère édition du Forum multi-acteurs sur le développement de la communication et de l’information environnementale dans le Bassin du Congo, Fomadecie-BC en sigle. Certes, le développement de la communication et de l’information environnementale est in fine le résultat attendu de ces assises qui vont se clôturer le 25 avril de l’année en cours.
En effet, en marge de la cérémonie marquant l’ouverture effective du Fomadecie-BC, les participants ont été éclairés et formés sur les enjeux, les défis et surtout les potentialités de secteurs de leur prédilection à savoir l’environnement, l’agriculture pour ne citer que cela. Dans sa prise des paroles, en sa qualité du président du segment technique de ces assises, la ministre de l’Environnement et du développement durable du pays hôte, Mme Arlette Soudan Nonault a encouragé les participants à régler le problème de déficit de communication sur le poumon vert par lequel respire le monde aujourd’hui qui est le Bassin du Congo. Elle a relevé les efforts qui sont fournis au niveau de la Commission climat du Bassin du Congo permettant à contribuer au développement de la communication et de l’information. En outre, elle a indiqué que la potentialité des forêts du Bassin du Congo est insuffisamment valorisée notamment sur le plan économique. Pour cela, a-t-elle ajouté nous pourrons mesurer ensemble les enjeux du secteur pour lequel nous sommes réunis durant ces 5 jours.
« Pour la Commission Climat du Bassin du Congo (CCBC) la création d’une nouvelle radiotélévision s’inscrit bien dans le cadre de la mise en œuvre d’un système de l’économie de la communication et de l’information environnementale en plein essor face à une demande croissante des consommateurs dans les pays industrialisés et dans les pays du Sud. Dans cette dynamique, la République du Congo pays assurant la présidence de la Commission climat du Bassin du Congo et son outil financier les forêts du Bassin du Congo projettent d’abriter dans un futur proche une technopole sur l’économie de la communication et de l’information environnementale. Cette technopole sera destinée à rassembler plusieurs structures dont les activités devraient concourir au développement et à la promotion de l’économie de la communication et de l’information environnementale. Il s’agit là d’un ambitieux projet », a annoncé la Ministre Arlette Soudan Nonault.
Bien avant elle, plusieurs orateurs ont défilé sur la tribune en vue d’éclairer la lanterne des participants. Ainsi, dans son mot de bienvenu, le président du comité d’organisation, M. Raoul Semene tout en saluant la présence des participants qui ont rehaussé de leur présence à ces assises, a déclaré que votre présence ici, est un signe fort de notre engagement commun à promouvoir une communication environnementale efficace et accessible à tous. Cependant, nous ne saurons pas passer sous silence les difficultés que nous rencontrons dans l’exercice de médias spécialisés en environnement, manque des ressources, faible valorisation de l’information environnementale, les défis technologiques sont autant d’obstacles qui entravent les diffusions d’informations essentielles. Ces enjeux nous devons les surmonter ensemble. C’est justement pour cela que nous sommes ici afin d’échanger, de proposer des solutions innovantes et de renforcer notre synergie.
Pour votre gouverne, le Fomadecie-BC est un cadre d’échanges ouvert à tous les acteurs du secteur forêt et environnemental. Il se veut participatif et inclusif pour favoriser l’émergence des dynamiques susceptibles de créer des actions concrètes en faveur du développement durable de la région. Cette 1ère édition placée sous le haut patronage du Président Denis Sassou Nguesso tourne autour du thème : « la communication comme outil stratégique pour l’atteinte des objectifs de conservation et de la lutte contre le changement climatique ». A suivre.
Jean Bernard MUSAMU