Selon le DG Honoré Mulumba Kalala, il faut réfléchir ensemble sur des solutions idoines et importantes comme réponse à l’accélération au changement climatique

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En marge de la cérémonie d’ouverture de la 1ère Conférence internationale sur l’afforestation et le reboisement qui a eu lieu le mardi 2 juillet 2024 dans la salle des conférences internationales de Kintele à Brazzaville en République du Congo, le directeur général (Dg) du Fonds forestier national(Ffn),  de la République démocratique du Congo M. Honoré Mulumba Kalala, a livré sa version de fait aux différentes déclarations des officiels constitués pour la plupart des ministres de l’environnement de quelques pays  africains et ceux du pays hôte, des partenaires au développements, du secteur privé, des agences des Nations Unies, de la société civile, des peuples autochtones, la liste n’est pas exhaustive. Certes, c’est autour du thème à savoir : « l’Afforestation et le reboisement, une réponse pertinente à l’accélération du changement climatique » que vont se dérouler ces assises et vont se terminer le 5 juillet prochain.

En effet, juste après la partie consacrée aux déclarations, le directeur général Honoré Mulumba qui répondait aux préoccupations des professionnels des médias a, au demeurant indiqué : « je parle au nom du Fonds forestier national qui un établissement public de l’Etat. Et ça c’est très important pour le souligner ». Il a renchéri, nous prenons part à la 1ère Conférence internationale qui parle sur l’afforestation et le reboisement comme réponse pertinente au changement climatique. Cependant, je voudrais vous rappeler que 350 millions de personnes à travers le monde vivent en difficulté parce qu’elles ne doivent vivre que des forêts. Je voudrais notamment vous informer que 10,2 millions des forêts sont coupées parce que les gens doivent trouver des solutions par exemple sur les questions énergétiques et autres.  Donc vous comprenez n’est-ce pas que l’afforestation et le reboisement sont des éléments de réponses très importantes qui peuvent résoudre au même moment les besoins énergétiques des communautés riveraines et le problème de changement climatique.

Points importants relevés 

En ce qui concerne, ses impressions sur les prises de paroles des officiels qui se sont succédés à la tribune M. Honoré Mulumba Kalala a été clair.  « Il était très important d’assister à cette conférence pour qu’ensemble, nous puissions réfléchir sur des stratégies et des solutions idoines et importantes pour que nous ayons une réponse à l’accélération au changement climatique, comme cela a été martelé dans les extraits du merveilleux discours de M. Honoré Tabuna, Commissaire général de l’Environnement et ressource naturelle à la Commission économique des Etats de l’Afrique centrale (Ceeac).  Ce qui est encore important c’est qu’il faut des stratégies qui vont déterminer les moyens financiers très importants qui peuvent suivre cette stratégie. C’est dans ce cadre qu’il y a des commissions aujourd’hui et demain pour que les experts puissent voir ensemble les stratégies qu’ils peuvent arrêter afin que chaque pays rentre chez soi avec une idée».

Par ailleurs, tout en appelant au pragmatisme des pays développés par rapport à leurs engagements pris, le DG du Fonds forestier national de la RDC fonde son espoir sur les présentes assises afin que celles-ci puissent déboucher sur des vraies solutions permettant à restaurer le couvert forestier. « Vous avez entendu tous également qu’il faut 44 à 45 milliards de dollars par an pour restaurer le couvert forestier mondial. Est-ce que c’est de l’utopie, je ne sais pas ? Est-ce que c’est une réalité, peut-être oui. Mais souvenez-vous que c’est depuis Glasgow, pour ceux qui ont l’habitude d’aller dans des Conférences des parties au changement climatique (Cop) qu’on a promis ces fameux 500 millions qui n’arrivent peut-être pas. Donc, on a de difficultés de lier le discours à la réalité financière. J’espère que cette conférence internationale initiée par le Président Sassou Nguesso que nous aimons très bien qui est notre voisin va aussi finalement nous permettre à trouver des solutions sur les finances climatiques.  Voilà ce que je peux dire pour aujourd’hui », a-t-il conclu.

Jean Bernard MUSAMU

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