En marge de la Keynote dénommée DRC-day le mercredi 14 mai 2025 dans le cadre de la 9ème édition du Salon Opportunité, services, innovations, accessibilité, entrepreneuriat, Osiane en sigle, M. Dominique Migisha, Coordonnateur de l’Agence développement du numérique en République démocratique du Congo, a décrit l’évolution numérique de son pays depuis l’arrivée au pouvoir du Président Félix Tshisekedi jusqu’à ce jour.
Bien après sa présentation axée sur les : « Etat des lieux de la transition numérique de la RDC », ainsi que le panel de haut niveau dont il a dirigé, le Coordonnateur Dominique Migishaa brièvement brossé à la presse les différentes étapes que la RDC a réalisées pour développer le secteur numérique.
A l’en croire, la République démocratique du Congo a accompli des avancées significatives. En 2019, son Excellence Tshisekedi vient avec une vision sur le numérique à savoir : « faire du numérique congolais un levier d’intégration, de bonne gouvernance, de croissance économique et de progrès social ». Et très rapidement, cette vision a été mise en place par notre Plan national numérique. « Aujourd’hui, c’est la belle occasion que le Congo Brazzaville et les organisateurs de ce Salon nous ont donnée d’exposer toutes les réalisations qui ont été effectuées depuis 6 ans par notre pays. C’est comme une vitrine qu’ils nous offerte. Nous avons exposé toutes les réalisations accomplies depuis 6 ans dans notre pays, que ce soit au niveau du code numérique, que ce soit au niveau de tous les projets qui sont aujourd’hui soient en cours ou soient réalisés. On a un taux d’opérationnalisation de 60%, 25 % de projets sont prêts d’être terminés », a renseigné le N°1 de l’Agence nationale de développement du numérique.
Par ailleurs, Il a renchéri : « Quand nous sommes arrivés au pouvoir, nous n’avions ni plan, ni un ministère, ni agence. Aujourd’hui nous avons un plan national numérique, nous avons un ministère dédié. Nous avons une agence et surtout nous avons le Code numérique. C’est tout ça une partie de réalisations que nous avons pu exposé au cours de cette keynote. Notre pays avance dans ce secteur. DRC-day était une belle occasion pour nous même congolais de constater les avancées qui sont les nôtre et finalement rebondir et aller de l’avant dans une logique plus panafricaine, pour plus de mutualisation, plus de collaboration pour finalement faire face à ce monde globalisé qui ne dispose des moyens en faveur de l’Afrique ».
Ce que l’Afrique doit faire pour assurer le développement du numérique
« Et l’Afrique a tout intérêt de travailler ensemble pour pouvoir réaliser un certain nombre de ses projets. C’est pour cela qu’on se réjouit de l’approche de Osiane. Une approche d’abord sous-régionale–de l’espace de la CEEAC. Et aujourd’hui on a eu le Ministre de la Côte d’Ivoire qui vient de l’Afrique de l’Ouest. C’est autant de cercle concentrique pour lequel je pense, on a cette dynamique. Le ministre de la Côte d’Ivoire l’a dit, il a invité tous les ministres de toutes les régions d’Afrique, du Centre, de l’Ouest, de l’Est et du Sud pour une dynamique à mettre en place axée sur la mutualisation, autour de la mise en commun des moyens pour permettre le développement du secteur », a exhorté M. Dominique Migisha.
Selon lui, la RDC a réellement pris le train par la transition numérique et nous devons aller plus loin et participer avec d’autres pays sur tout ce que nous pouvons faire notamment dans le cadre de notre avantage géographique. Nous sommes au cœur de l’Afrique avec nos 9 voisins, un hub naturel. Bien sûr nous avons les ressources naturelles pour alimenter la transition numérique et ça c’est à l’échelle globale. Donc, c’est autant d’éléments sur lesquels nous devons capitaliser comme par exemple la traçabilité des minerais. L’Autorité de régulation de poste et télécommunication (Arptc) devrait être à pointe sur ces questions. Parce que nous sommes le premier concerné sur les enjeux liés à la question des minerais dont nous sommes victimes. « Enfin l’intelligence artificielle, le grand chantier de la RDC. L’Arptc travaille en terme d’appui financier pour mettre en œuvre les travaux pour nous doter de stratégie sur l’I.A d’ici la fin de l’année. Parce que là aussi nous devons capitaliser cette nouvelle technologie pour mieux aborder et être en meilleure position afin d’aborder tous les défis de demain autour de question numérique et de développement socio-économique », a-t-il conclu.
Jean Bernard MUSAMU
