Le Ministre de l’Enseignement Pré-scolaire Primaire, Secondaire et de l’Alphabétisation, M. Jean Luc Mouthou se félicite des acquis du premier symposium international sur l’éducation de la petite enfance (E.P.E), qui s’est tenu du 7 au 8 mai 2025 à Brazzaville en République du Congo. Ce Symposium financé par la Banque mondiale a réuni autour d’une table les participants issus de 9 pays africains. Ci-après l’intégralité de son cours marquant la cérémonie de clôture de ces assises.
C’est avec une grande satisfaction que je m’adresse à vous en cette fin de symposium au nom du Gouvernement de la République dirigé par le Premier Anatole Collinet Makosso et de tous les acteurs engagés dans le développement de l’éducation de la petite enfance. Permettez-moi de saluer ici et très respectueusement l’engagement constant de son Excellence M. Denis Sassou Nguesso, président de la République chef de l’Etat pour une éducation inclusive, équitable et de qualité pour tous. Ce symposium s’inscrit dans la droite ligne de sa vision celle d’un développement humain durable où chaque enfant compte dès le plus jeune âge. Je voudrais également remercier le chef du Gouvernement M. Anatole Collinet Makosso pour son appui décisif à la tenue de ce symposium qui témoigne de la volonté de l’exécutif d’accélérer les réformes éducatives notamment dans le secteur sensible de la petite enfance.
Durant ces deux journées de travail, riche et intense nous avons démontré comment faire pour repenser l’avenir de petite enfance avec ambition, sérieux, méthode et solidarité. Vos contributions ont été d’une qualité remarquable. Elles nous ont permis de poser un diagnostic lucide sur l’état d’éducation de petite enfance (E.P.E) dans nos pays mais surtout d’identifier les mesures des actions concrètes et partagées. Ce symposium n’a pas été seulement un cadre d’échanges techniques, il a été aussi un signal politique fort celui de notre volonté collective de ne plus reléguer la petite enfance en marge de nos priorités éducative et sociale. Car nous savons désormais, à travers l’éducation et notamment celle de neuroscience que tout se joue dès les premières années de la vie d’un enfant. Et que l’investissement dans l’éducation de petite enfance est l’un des plus puissants vecteurs de qualité, de résilience et développement humain durable.
Parmi les résolutions majeures qui ont émergé les travaux, je retiens notamment : la nécessité d’instaurer des normes minimales de qualité à l’échelle nationale et régionale pour garantir à chaque enfant un environnement sûr, stimulant et bienveillant ; l’urgence de former des professionnels de ce sous-secteur et de valoriser les ressources humaines qui accompagnent les tout petits ; la créativité, la langue maternelle et le bien-être. Et enfin, la construction du cadre de gouvernance et de financement pérenne pour inscrire durablement l’éducation de la petite enfance dans les politiques publiques.
Nous savons ces conditions nécessitent du temps. Nous savons aussi ces ambitions nécessitent des moyens et de la coordination. Mais nous avons ici démontré que nos Etats sont prêts à avancer ensemble. Ce symposium nous a montré qu’il existe une expertise africaine en la matière. Une énergie collective et une vision commune pour faire de l’E.P.E un véritable socle de transformation.
Je tiens à remercier chacun de vous, délégués nationaux, partenaires, institutions régionales, membre de la société civile et chercheurs pour votre engagement sincère. Je remercie également le comité d’organisation pour la qualité de la logistique pour l’E.P. E c’est sur ce mot que je déclare clos le symposium africain sur l’éducation de la petite enfance. Je vous souhaite à toutes et à tous bon retour dans vos familles respectives et que l’engagement d’aujourd’hui devienne notre passion de demain. Je vous remercie pour votre attention.
Jean Bernard MUSAMU