La Ministre Jacqueline Lydia Mikolo a plaidé pour la reconnaissance de la constance et l’engagement en faveur de l’artisanat du Président Denis Sassou Nguesso

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« Au fil des années, l’engagement de son Excellence M. Denis Sassou Nguesso, Président de la République en faveur de l’artisanat est resté constant, résistant à l’usure du temps et se renouvelant sans cesse pour évoluer avec le temps. C’est donc, pour reconnaître ces mérites que nous avons de commun accord avec les artisans congolais et étrangers décider de lui décerner un prix d’excellence pour ses multiples efforts en faveur du développement et de la promotion de l’artisanat congolais et africain. Un prix que nous espérions lui remettre dans le jour à avenir », a fait savoir Mme Lydia Aidara Mikolo à l’occasion de lancement effectif de la 2^ème édition de la foire internationale de l’artisanat du Congo le 13 août 2024 à Brazzaville.

Par conséquent, a renseigné Mme Jacqueline Lydia Mikolo cet engagement du Président de la République matérialisé par le gouvernement que conduit M. Anatole Collinet Makosso, Premier ministre, chef du gouvernement qui d’ailleurs nous fait l’honneur de sa présence ce matin a valu au Congo, à travers ma modeste personne d’occuper depuis hier la présidence de notre organisation chère, l’Organisation pour le développement et la promotion de l’artisanat africain (Odepa). Ce qui bien sûr élève nos efforts et replace notre pays au centre du génie artisanal africain.

« Je suis particulièrement heureuse de nous voir rassembler aussi nombreux dans ce cadre culturel qui fait partie de notre histoire pour continuer à porter notre vision nait en 2021 et,  baptisée le 6 février 2024 avec mon institution par décret 2023-45. Cette édition est une réelle illustration de la « machine aimons-nous vivant ». C’est avant tout vous, vous le savez un super programme qui sera présenté pendant ces 12 jours.  C’est une occasion au cours de laquelle vous allez voir et apprécier, de découvrir, d’acheter les œuvres artisanales du Congo mais aussi de plus de 20 pays africains et d’Asie », a indiqué la Ministre des petites et moyennes entreprises et de l’artisanat (Pmea) de la République du Congo.

Autre particularité de la 2^ème édition de la Fiac

Parlant de la particularité de la présente édition, la Ministre en charge des Pmea a soutenu qu’au cours de cette foire, grâce aux interventions des panelistes et experts invités, nous aborderons les enjeux et les défis liés à la transformation des ressources africaines par les artisans. Nous expliquerons de moyens de protéger la nature tout en favorisant le développement durable et nous mettrons en lumière la richesse des matériaux naturels offert par nos forêts et environnement qui restent encore largement préservés.

Au cours de ce festival de l’artisanat, un événement me tient particulièrement à cœur celui relatif à la formation des artisans. En effet, cette étape donnera la preuve irréfutable d’un événement attendu parce que producteur d’originalité, d’expérimentation, de rêves accomplis, des jeunes aspirant à une intégration avec un métier et une qualification au sein de la société. Hier rejetés aujourd’hui considérés grâce à l’artisanat.

A en croire la Ministre des Pmea, pendant ces trois dernières années ils ont multiplié les initiatives pour promouvoir ce secteur ainsi ils ont organisé le forum de l’artisanat à Rome, en Italie qui a permis de renforcer les liens entre les artisans africains et ceux du reste du monde. Ce forum était une occasion unique pour les artisans africains de s’ouvrir aux marchés internationaux, d’échanger des idées et des techniques avec leurs homologues italiens et d’autres nationalités présentes et de créer des partenariats fructueux. Cet événement a également souligné l’importance de la collaboration internationale pour le développement de l’artisanat. De plus, le salon des métiers du bois a tenu en haleine les amoureux de travail du bois et a permis de mettre en lumière les savoir-faire de nos artisans œuvrant dans ce corps de métiers.

« Toutes les actions menées visent un objectif clair celui de donner une place de choix à l’artisanat dans l’économie nationale. Car ce secteur est non seulement politique mais il est également porteur de nombreuses opportunités pour nos concitoyens. En effet, l’artisanat est un secteur clé, nous le disons et nous le redirons toujours. Un secteur clé pour le développement social et économique de notre pays. Car il crée des emplois, génère des revenus, préserve et valorise notre patrimoine culturel et favorise l’inclusion sociale. En investissant dans ce secteur nous nous assurons un avenir prospère et une économie diversifiée », a martelé Mme Jacqueline Lydia Makolo.

Jean Bernard MUSAMU